Symphonia, l’épopée musicale se veut être une création d’un genre nouveau. Au commencement, le verbe : c’est le scénario autour duquel se bâtit la fresque. Pour l’incarner, des comédiens qui déclament et interprètent en prêtant leur voix aux plus grands compositeurs de l’histoire. Comme couronnement, un fourmillement de mille détails, et des créations chorégraphiques originales.
C’est un hommage à l’opéra et à la comédie musicale.
Difficile de définir Symphonia : il faut le voir pour le croire !
Pour célébrer la musique, il fallait une œuvre sincère, émouvante et dépaysante. Il fallait un grand hymne poétique qui retrace, de l'époque baroque à la comédie musicale contemporaine, l'histoire de la musique.
Dans la première partie du spectacle, on retrouve Rossini et son disciple Gabriel, lors de la première représentation parisienne du Barbier de Séville. Parcourant les siècles et l’Europe, ils traversent la vie des musiciens fondateurs : Vivaldi, Bach, Mozart, Beethoven. Ce sont les immortels.
Puis, le tempo s’accélère : The Greatest Showman, Lalaland, The Artist. La troupe réinvente, dans une anthologie pleine de couleurs, les classiques des music-hall du XXIème siècle.
C’est un cri du cœur, un serment plein d’espérance.
Ce spectacle, écrit et mis en scène par Corentin Stemler, est interprété par une troupe de plus de 80 artistes, jeunes vendéens, qui mettent leur talent au service de ce projet : comédiens, danseuses, choristes, musiciens, costumières...
“Faites des rêves, pour qu’ils deviennent réalité”. Cette phrase de Philippe de Villiers, prononcée lors de la cérémonie des vingt ans du Puy du Fou, Corentin l’a faite sienne.
Pianiste, organiste, comédien, metteur en scène et scénariste, il n’a de cesse de mettre au service de son art de nouvelles formes d’expression.
Acteur bénévole à la Cinéscénie du Puy du Fou pendant près de dix ans, c’est là qu’il a appris le sens du Beau, les ficelles des métiers de la scène, de la technique, et qu’il a développé son goût pour la mise en scène et la musique classique.
En octobre 2016, il écrit sa première pièce de théâtre qu’il monte avec une dizaine de comédiens, à la Roche sur Yon. Il écrit pour le Carrousel de Saumur et devient metteur en scène de deux troupes de théâtre, à Nantes et en Vendée.
En avril 2018, il monte une pièce originale mêlant théâtre et musique. Il est également régisseur général pour le spectacle nocturne de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, Les Chroniques du Mont au sein de la société Amaclio Productions en août.
Ces expériences le mènent à signer, après six mois de travail, le scénario, la scénographie et la mise en scène de Symphonia, l’épopée musicale.
UN SPECTACLE APPUYÉ SUR DE JEUNES TALENTS
Cette épopée est portée par une jeunesse qui ne cache pas son ambition. Stanislas Hubert, Giovanni Spano et Antoinette Ponroy qui incarnent respectivement Rossini, Gabriel et Bérénice offriront au public toute la pureté de leur jeu, à la manière d’un modèle de Bresson. Cette volonté brute, cette innocence qui ne cherche qu’à éclore, fait toute la sincérité de la troupe Symphonia.
Ce sont plus de 80 jeunes qui monteront sur scène, certains pour la première fois, ou qui œuvreront dans l’ombre. Ce qu’ils ont de plus fort en commun, c’est cette passion dévorante pour le spectacle et le sens du détail : le jeu discret ou éloquent, la voix bien posée, le costume porté avec humilité, l’archet qui vibre avant de s’élancer.