Aujourd’hui nous vous présentons Antoinette Ponroy, à la fois comédienne et soliste, elle incarne Bérénice, une chanteuse d’opéra qui ne laissera pas insensible le jeune Gabriel Ledzac. Bérénice interprète des chants sacrés tel que le Cessate, le Cum dederit et le Stabat Mater d’Antonio Vivaldi.
Elle nous raconte son épopée musicale …
Antoinette se sent plus chanteuse que comédienne, puisque le chant est réellement sa passion ! Cependant, pour elle, les deux se rejoignent; dans les deux cas il faut rentrer dans un personnage, non plus seulement lire ou chanter un texte mais l’incarner afin de transmettre des émotions au public.
Cette passion pour le chant est née grâce à ses parents, notamment son père qui le lui a transmise depuis qu’elle est toute petite, en partageant avec elle l’écoute de musiques classiques. Dès l’âge de 8 ans, elle fait partie d’une chorale à Bourges puis entre à la Légion d’Honneur à Saint Germain en Laye où elle y intègre le choeur. La chorale est un engagement exigeant qui lui impose alors quatre heures de répétition par semaine, deux heures de cours particuliers ainsi que des cours d’histoire de la musique. C’est grâce à cela qu’ Antoinette eut l’occasion d’être soliste pour la première fois. Pour elle, ce fut une époque riche puisqu’elle a pu faire ses premiers concerts (concerts présidentiels, à la Grande Chancellerie…) mais également rencontrer celui qui lui a tout appris, Monsieur Michajliszyn, son professeur de chant. Antoinette nous parle de lui comme celui qui a fait naître en elle un véritable déclic vis-à-vis du chant, il a cru en elle et l’a toujours poussée vers l’excellence.
Antoinette est touchante par sa passion qui l’anime; c’est non seulement un passe temps mais un besoin, il n’y a pas une journée qui passe sans qu’elle ne chante. Cela lui permet d’une part de ressentir des émotions par l’interprétation de certains chants, mais également de percevoir et découvrir des choses nouvelles à travers la musique. Le chant est pour elle un moyen de se libérer, un moteur qui l’anime intérieurement, la poussant parfois à ne pas vouloir chanter pour les autres mais pour elle, ce qu’elle qualifie aisément d’égoïste. Mais c’est sa mère qui lui a dit un jour “c’est plus agréable de chanter pour soi mais cela fait aussi plaisir aux autres”. Antoinette a alors appris à partager son talent avec d’autres, ce qui touche tous les membres de Symphonia qui, lorsque sa voix nous offre ses premières notes, ne sont pas sans ressentir les belles émotions qui en ressortent. Malgré cela, si l’occasion se présentait, elle ne désirerait pas en faire son métier car elle souhaite garder le chant comme une passion, une échappatoire au quotidien.
Symphonia a permis à Antoinette d’entretenir sa passion, prenant alors le temps de s’y consacrer pleinement et avec sérieux “Je ne pensais pas que je pourrais autant faire revivre ma passion pour le chant. “
Si au départ Antoinette pensait se lancer dans une belle aventure théâtrale et amicale, celle-ci s’est révélée être bien plus que ça : Symphonia lui a permis d’évoluer, de grandir tant au niveau artistique qu’humain.